Personnaliser la technologie ou précipiter notre déclin

JOURNAL: ISSUE 2 - 2015

À l’occasion, avec l’accent placé sur l’artisanat séculaire et traditionnel, notre industrie a été accusée à tort ou à raison, de mal s’adapter aux nouvelles technologies. Dans le cas de la modélisation des données du bâtiment (BIM), nous travaillons contre l’horloge à réfuter cette allégation.

La BIM est à la fois un système logiciel et un processus de conception et de gestion de la phase de construction d’un projet. La BIM permet d'économiser temps et argent; elle rend l'estimation plus exacte, réduit les déchets et évite bien des conflits sur le terrain. Il ne s’agit pas là d’une nouveauté dans le secteur de la construction. Pourtant, les métiers de la maçonnerie sont loin derrière la plupart des autres, si on regarde l’installation d’acier et la coulée de béton, à élaborer des outils distinctement conçus pour améliorer la planification caractéristique de l’artisanat et sa mise en œuvre par le biais de la BIM.

Si le secteur de la maçonnerie ne parvient pas à adopter la BIM, nous risquons de contribuer à notre obsolescence. Avec IMI comme partenaire, la Bricklayers and Allied Craftworkers américaine ou la BAC est fière de partager à la fois ses ressources et son esprit de commandement avec la BIM pour ses projets de maçonnerie. Nous sommes également fiers d’apporter notre concours à l’organisation du symposium de la BIM à St Louis en avril et de la grande réponse recueillie (plus de détails à la page 14).

La truelle ne sera jamais remplacée par un iPad; nous devons toutefois apposer notre sceau sur les progrès technologiques comme la BIM ou les ignorer à nos risques et périls.

Nous sommes également fortunés de vous présenter la première application mobile de la Bricklayers and Allied Craftworkers américaine (BAC), la BACMobile. Elle est destinée à nos membres qui peuvent la télécharger sur une tablette ou sur un téléphone intelligent pour examiner et mettre des dossiers d’adhésion à jour, vérifier des antécédents de travail ou naviguer sur le réseau d’emploi pour chercher du travail disponible dans un autre local, garder le contact en voyage et même pour payer des cotisations, le tout du bout de vos doigts (voir l’article en page 11).

Considérant la popularité croissante des médias sociaux auprès de nos membres, des sections locales et des conseils de district, l’utilisation de ces outils pour partager de l’information avec nos membres et nos partenaires graduels est également à l’ordre du jour. Avec un nombre grandissant de < j’aime > sur la page Facebook de l’Union internationale des maçons et artisans (facebook.com/IUBAC) et d’adeptes de Twitter sur le compte (@IUBAC), nous tendons la main à un auditoire plus vaste dans le but de renforcer la solidarité entre nos membres, dans l’ensemble du mouvement syndical et avec nos partenaires communautaires et le reste de l’industrie. Pour voir nos publications ou nos < gazouillis >, je vous encourage à fureter dès aujourd’hui les pages de la BAC sur les médias sociaux.

Nous adoptons et personnalisons toutes les nouvelles technologies dans le but de nous armer et d’aller de l’avant dans notre développement. Comme le dit si bien l’écrivain scientifique contemporain Max McKeown : « ... tout échec est un échec d’adaptation et tout succès est un succès d’adaptation. » L’UI est prête. L’êtes-vous?